Recueil de données

 Le recueil de données routières est indispensables pour la connaissance la plus fine et la plus complète du trafic routier. c'est une tâche lourde au plan humain comme au plan financier.


Objectif :

    * maintenir et améliorer les systèmes de recueil de données trafic
    * mettre à disposition des utilisateurs un système d’information performant et des productions de qualité :
    * moderniser le système de recueil de données de trafic, avec un nouveau sectionnement du réseau national, la rénovation de l’indice mensuel de circulation et la rénovation du système d’information (matériel de comptages et logiciels)

    * rénover l’indice de circulation : l’indice de circulation permet de suivre mensuellement l’évolution de la circulation sur le Réseau routier national. Il est calculé à partir de mesures locales du trafic, sur un échantillon de sections routières. L’action de rénovation en cours aura pour effet de segmenter le réseau en divers types de voies qui ont des dynamiques d’évolution de trafic bien distinctes

Les exploitants de réseaux de transport ont besoin d’outils d’observation du trafic pour améliorer le fonctionnement de leur réseau.

D’une manière générale, ces outils produisent des rapports périodiques, mensuels ou annuels, traduisant des états du trafic. La masse des données relatives au trafic et la diversité de leurs sources sont  des obstacles à leur exploitation. Ceci justifie l’intérêt pour les entrepôts de données et singulièrement les entrepôts de données spatiales qui couplent les fonctionnalités d’un Système d’Information Géographique (SIG) à celle d’un entrepôt OLAP (On-Line Analytic Processing).

Dans une optique de compréhension de l’évolution du trafic routier, différents types d’information sont nécessaires tels que:
Les valeurs des variables macroscopiques de trafic comme le débit (traffic volume ou flow rates), la vitesse, le taux d’occupation (road occupancy), la concentration
(ou densité) et le temps de parcours qui sont recueillis à l’aide de capteurs déposés sur les axes routiers.
– La topologie du réseau routier qui décrit la position des capteurs sur le réseau.
– Les événements affectant le réseau tels que les pannes de feu de circulation, les travaux, les accidents, etc.
– Les mesures météorologiques et environnementales (brouillard, verglas, pollution,pluie etc.)
Le trafic routier est modélisé selon différentes approches classées selon un niveau de granularité ou niveau de détail lié au nombre de véhicules. Les modélisations
sub-microscopiques prennent en compte toutes les composantes des véhicules et leurs interactions avec l’environnement. Les modèles microscopiques décrivent le comportement de chaque véhicule et conducteur dans un environnement modélisé avec lequel ils interagissent ; les techniques multi-agents sont fréquemment utilisées dans ce cadre.

Les modèles macroscopiques assimilent l’écoulement du trafic routier à un flot continu sur chaque section de route et utilisent les équations de la mécanique des
fluides. Le trafic est décrit à l’aide de variables macroscopiques temporelles mesurées par des capteurs.
Le réseau routier est structuré en routes et autoroutes. Chaque axe de circulation est décomposé longitudinalement en sections, encore appelées tronçons. La chaussée est elle-même constituée de voies. Les variables macroscopiques permettent de décrire l’état du trafic dans l’espace et dans le temps. Elles sont définies de la manière suivante :
– Le débit (q) traduit le nombre de véhicules qui passent en un point x donné sur le réseau pendant un intervalle de temps t. Il s’exprime en véhicules par unité de temps, généralement des heures ou des minutes.
– La concentration (k) ou densité de trafic traduit la répartition des véhicules le long des axes du réseau. Elle est définie à l’instant t sur un tronçon routier donné par le rapport entre le nombre de véhicules présents à cet instant sur ce tronçon et la longueur du tronçon. La concentration s’exprime en véhicules par kilomètre.

Le taux d’occupation ( ) est une variable largement utilisée dans le domaine de la gestion et de la régulation du trafic car il peut être mesuré à faible coût. Il est égal au rapport entre le temps de passage d’un véhicule sur le capteur et l’intervalle de temps de la mesure. Il est proportionnel à la concentration. Le taux d’occupation
est une grandeur sans dimension (pourcentage).
– La vitesse moyenne est définie de deux manières. La vitesse moyenne dans le temps en un point x d’un axe de circulation est la moyenne arithmétique des vitesses
instantanées des véhicules passant en x pendant un intervalle de temps t. La vitesse moyenne d’espace est définie sur un tronçon routier à l’instant t par la moyenne arithmétique des vitesses des véhicules présents sur le tronçon à cet instant. Les vitesses s’expriment en kilomètres par heure.

 

 
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